Dans ma tête·Dans mon bidon

Ce tabou qui me révolte…

Cela fait plus de deux semaines que cet article me tourne dans la tête (c’est un peu une habitude chez moi me direz vous…). J’ai été très touchée par vos commentaires sur mon dernier billet, et je vais bien vite finir de répondre à tous vos gentils petits mots. Ces derniers m’ont touché plus que vous ne sauriez l’imaginer et m’ont redonné l’envie de continuer à partager notre petit quotidien ici.

Si j’ai hésité avant de revenir écrire ici ce n’est donc ni par manque d’inspiration ni parce que d’autres questions existentielles me tournaient dans la tête (quoi qu’en cherchant bien je devrais bien trouver quelques petites questions résiduelles pour me torturer les méninges 😉 )

Non, ce qui m’a fait hésiter c’est plutôt la pudeur.

Vous l’aviez surement (ou pas) compris, à l’automne dernier, Mister M. et moi avons décidé que la Biscotte serait décidément une parfaite grande sœur. Et nous n’avons pas eu à patienter bien longtemps, je suis tombée enceinte mi novembre. Je ne vous cache pas que nous étions ravis que l’attente ait été si courte !

Malheureusement peu avant Noël j’ai compris que tout ne se passait pas si bien que cela. Je n’entrerai pas dans les détails, mais les fêtes de fin d’année ont été comme des montagnes russes, entre résignation et moments d’espoir.

Mais mi janvier un énième contrôle a montré que, malheureusement, notre petite étoile s’était envolée pour de bon. Je crois bien que le fait d’avoir pressenti les choses depuis quelques semaines m’a beaucoup aidé à accepter tout cela. Évidement, devoir repasser par l’intervention chirurgicale n’a pas été une partie de plaisir, mais les choses se sont passées du mieux possible.

L’espoir que la prochaine fois sera la bonne et le bonheur d’avoir déjà une petite Biscotte tellement vivante et adorable y sont aussi pour beaucoup.

Alors je sais bien que ce genre d’article n’est pas de ceux que l’on aime lire, que la pudeur et la « règle » veulent qu’avant trois mois on ne parle de rien. J’ai failli ne rien vous dire, faire comme si rien n’était arrivé.

Mais même si j’ai plutôt bien vécu tout cela – beaucoup mieux que la première fois, avant la naissance de notre Biscotte – ce n’était pas RIEN. Ce n’était pas rien de se projeter pendant 2 mois, ce n’était pas rien de voir ce petit cœur qui ne battait plus, ce n’était pas rien de se dire que vraisemblablement nous ne serions pas quatre en 2018.

Ce silence autour des fausses-couches précoces me révolte. Les choses seraient tellement plus simples si les femmes se sentaient libres d’en parler. Si j’avais du me faire enlever les dents de sagesse, mon patron, mes collègues, nos amis auraient été au courant. Alors pourquoi taire que j’étais enceinte ? Pourquoi taire que non, cette grossesse ne se poursuivrait pas et que mes dix jours d’absence au bureau était liés à cela ?

Je crois que c’est ce sentiment d’injustice qui me pousse aujourd’hui à vous raconter tout cela. C’est aussi ce même sentiment qui m’a poussé à dire la vérité au bureau, à ne pas mentir à nos amis. C’est ce sentiment, qui m’habite depuis plusieurs années, qui nous a poussé à inclure nos familles dès que le test à été positif, dans notre bonheur, dans nos espoirs et puis dans notre chagrin .

Et vous savez quoi ? Je ne le regrette pas une seule seconde ! Grâce à cela j’ai pu passer Noël entourée et pas seule avec mes angoisses, j’ai pu me reposer pendant mon arrêt de travail en sachant qu’à mon retour mes collègues seraient compréhensifs. J’ai pu discuter avec mes amies, j’ai même appris que l’une d’entre elle avait vécu cela avant d’avoir son deuxième enfant. Et elle n’avait rien dit…

J’espère vraiment que peu à peu les choses vont changer, que bientôt les femmes ne devront plus se cacher d’être fatiguées et nauséeuses les trois premiers mois, que ce tabou des fausses couches précoces n’existera plus. Cet isolement rend, à mon sens, les choses encore plus difficiles quand tout ne se passe pas comme prévu. Alors si je peux apporter ma petite contribution, cela vaut bien un article !

Pour finir j’envoie toutes mes pensées à mes blog-copines déjà enceintes, à celles qui espèrent l’être bientôt et à celles qui sont mamans depuis peu ❤ et j’espère que mon prochain article dans la catégorie « Dans mon bidon » sera porteur d’une meilleure nouvelle 🙂 

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69 commentaires sur “Ce tabou qui me révolte…

  1. Je suis si désolée pour toi…Mais je crois vraiment que tu as raison, il n’y a rien de honteux à cette situation, et je crois qu’on peut aussi se faire confiance et faire confiance aux gens pour aider à aller au devant de cette désillusion. Comme tu dis, c’est un soutien pour supporter la peine, et les non-dits n’aident pas ou au contraire, favorisent culpabilité ou accumulation de chagrin. C’est un tabou que nous devons peu à peu briser, et ton article aidera à sa petite échelle à le faire…rien d’impudique là dedans, surtout comme tu l’exprimes, alors bravo et merci. En t’espérant très vite de bien meilleures nouvelles.

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    1. Je te remercie pour ces mots de réconfort. J’espère qu’en effet petit à petit les choses changeront, ainsi que la perception que peut avoir la société du deuil que représente une fausse couche.

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  2. Tu sais que je suis 100% d’accord avec toi. C’est pour cela que je parle facilement de ma fausse-couche. Ce n’est pas une honte, bien au contraire ! Et ça arrive tellement souvent. Encore une fois je suis vraiment désolée que vous ayez eu à revivre cette épreuve. Je t’envoie plein d’ondes positives et vous souhaite d’agrandir la famille au plus vite 😚

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  3. Oh je suis vraiment triste de lire ça. Mais je suis d’accord, les femmes ne devraient pas être sous pression et s’interdire d’en parler avant les fameux trois mois. Sinon c’est comme ce qu’elles vivaient n’existait pas, ni pour elles, ni pour ce bébé en formation mais qui peut-être ne naîtra jamais. Moi j’en ai parlé avant les trois mois, mais je t’avoue que tant que je n’aurai pas eu l’occasion d’entendre son cœur je n’oserai pas en parler tout à fait librement, ni y croire vraiment. Et pourtant il faut profiter de ces moments. Je t’embrasse fort. La prochaine sera la bonne.

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    1. Merci beaucoup pour tes mots ! Je suis d’accord avec toi, faire comme cela n’existait pas est encore plus dur je trouve si la femme a envie d’en parler mais n’ose pas. De mon coté j’ai toujours eu besoin de mettre mes proches (parents et fratrie) au courant dès le test positif mais je comprends que l’on ait envie parfois de garder ça un peu pour soit.

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  4. Je suis sincèrement désolée de ce qui t’est arrivé. Ce sont toujours des événements d’une très grande tristesse… et qui sont presque toujours placés sous le signe de l’omerta. J’avoue que d’un côté, je te rejoins totalement en disant qu’il faut briser ce tabou, d’un autre côté, c’est aussi un sujet délicat lorsqu’on ne souhaite pas étaler son projet de grossesse aux autres.
    Quoi qu’il en soit, je pense bien fort à toi et te souhaite le meilleur à venir.

    Cécilia

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    1. Merci ! Je suis entièrement d’accord avec toi, il va de soit que si la femme ne souhaite pas en parler c’est son choix mais ce qui me gène c’est quand une femme n’en parle par peur du regard et du jugement des autres.

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  5. tu as complètement raison. Pour l’avoir vécu 2 fois, j’ai préféré l’intérioriser que de le partager. Par pudeur ? certainement. Pourtant, c’est la vie et cela arrive bien plus souvent qu’on ne le pense. Les femmes ne devraient pas être seules quand elles le vivent.
    Plein de pensées positives pour toi et ton mari.

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    1. Merci de ton soutien, je comprends tout à fait que la pudeur fasse que l’on en parle pas. J’ai d’ailleurs remarqué que bien souvent cette barrière de la pudeur tombe quand on se rend compte que tellement de femmes sont passées par là. En apprenant ma fausse couche, plusieurs de mes amies m’ont spontanément raconté la leur !

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  6. Je suis désolée de lire ça 😔. Même si tu as pu compter sur le soutien de tes proches et que tu pressentais le dénouement, c’est toujours un deuil à faire … dès le moment du test, on imagine la suite, le mois où il naîtra, etc.
    J’espère que tu reviendras bientôt avec une bonne nouvelle 😚

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  7. Oh mince ma pauvre. Quelle souffrance. Tu as raison d’en parler. J’ai malheureusement expérimenté l’immense tabou (alors que c’est très fréquent! Autour de la fausse-couche, c’est la raison pour laquelle j’en avais parlé tres ouvertement (trop) aussi car je voulais savoir comment ça se passait dans le détail, ça me « rassurait » donc j’ai écrit, pour d’autres…). C’est bien que tu en aies parlé autour de toi, ça évite (ou pas?) les incompréhensions et les réflexions à la con. Je te souhaite de te remettre de cet événement pas anodin et qu’un nouveau petit bebe vienne s’accrocher pour de bon cette année. ❤️

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  8. Je suis complétement d’accord avec toi, ce n’est pas RIEN ! Je crois qu’il n’y a que des hommes ou des femmes qui n’ont pas vécu ça pour le dire … Peu importe la durée, c’est toujours une épreuve, des espoirs qui s’envolent, une histoire qui avait commencé et qui se termine bien trop tôt … D’ailleurs je trouve que le traitement dans les hôpitaux est parfois complétement inhumain. J’ai entendu tellement de témoignages de femmes qui faisaient une fausse couche précoce et que l’on a traité de façon abominable… ça me révolte aussi !
    Tu as bien raison d’en parler, merci !!

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  9. Je trouve aussi qu’il est important d’en parler car, même si le corps guérit, le coeur, lui, mets parfois plus de temps à cicatriser. Je n’ai jamais vu personne pleurer la perte de ses dents de sagesse mais perdre l’espoir de voir grandir cette petite vie en nous c’est bien autre chose. Plein de penser pour toi et que le futur te soit plus doux.

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  10. Merci pour cet article qui fait bien réfléchir, en tous cas en ce qui me concerne.
    Déjà je suis sincèrement désolée pour toi, pour vous…
    Ce que tu dis est important et tu as raison. D’ailleurs nous n’avons pas non plus respecté cette règle des 3 mois. Mais ce qui m’interpelle dans e que tu écris c’est qu’effectivement, implicitement, cette règle impose aux femmes de subir en silence non seulement la perte éventuelle d’un enfant mais aussi et sans en arriver là, tous les symptômes éventuels de la grossesse durant le 1er semestre. C’est juste hallucinant et aberrant !

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    1. Oui, je crois qu’au delà de la fausse couche ce tabou touche aussi les premiers mois de grossesse et leur lot de symptômes désagréables à « cacher ». Je crois que chaque femme devrait pouvoir se sentir parfaitement libre d’en parler ou pas, sans pression sociale !

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  11. Comme ton article m’a touchée, émue, rassurée et aussi révoltée… J’ai fait une FC à 5 semaines à Noël. Ce n’était pas la première de ma vie, c’était une FC (très) précoce. Et j’en ai éprouvé un immense chagrin, comme nous toutes. Je n’en ai pas parlé sur mon blog, mais me suis forcée à répondre la vérité à chaque personne qui nous demandait comme nous allions dans cette période. J’ai bien vu que ma réponse « j’ai fait une FC, c’était difficile, on a pris le temps d’accueillir ce chagrin » en perturbait plus d’un… Bravo à toi et mille pensées à ton foyer !

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    1. Je crois que beaucoup de personnes se sentent démunies devant une annonce de ce genre. Je crois qu’avant de l’avoir vécu, il peut être difficile de se rendre compte du deuil que cela peut parfois représenter pour de futurs parents. Merci beaucoup pour ton message de soutien !

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  12. De nouveau plein de soutien. J’ai tu mes grossesses jusqu’à la première écho mais ce n’était pas forcément lié à ce tabou (qui existe, je ne le nie absolument pas) mais plutôt par superstition… Je savais que cela pouvait arriver et je l’acceptais. J’avoue ne pas savoir si j’en aurais parlé en cas de fausse couche.
    Mais je comprends tout à fait ton point de vue, précoce ou non, ce sont des épreuves difficiles à surmonter. Finalement, j’admire votre honnêteté. Bien évidemment, je te souhaite un joli événement au plus tôt. En attendant, repose toi et prend soin de toi.
    Bises
    Virginie

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  13. Merci de partager ça avec nous. Je suis tellement désolée pour toi, d’autant plus que je pense régulièrement à toi car nous avons le même projet 🙂 De mon côté, je pense que ce tabou, on se le met nous-même. Finalement rien ne nous empêche d’en parler ou de le garder pour nous en fonction de nos envies et besoins. Je trouve ça formidable que tu aies pu en parler alors que c’était important pour toi et que tu aies reçu un bon accueil de tes proches (car soyons clairs, c’est vrai que ce n’est pas toujours le cas!). Une fausse couche, qu’elle soit précoce ou non, c’est toujours difficile à accepter et à guérir. Je suis de tout cœur avec toi et je te souhaite que le meilleur pour la suite!!
    Et je suis ravie de te revoir par ici, tu m’as manqué 😉

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    1. Effectivement c’est souvent une barrière que l’on se met soit même, par peur du regard des autres parfois (et puis ce n’est pas toujours facile d’accepter aux yeux de tous les échecs répétés dans ce domaine). Merci beaucoup pour tes vœux, j’espère avoir bientôt le plaisir de vous annoncer cette fois une jolie nouvelle (et j’attends avec impatience que l’on se suive dans l’aventure BB2 <3)!

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  14. La révolte, c’est aussi ce que j’ai ressenti face au poids du silence….
    Il y a un an j’étais enceinte, mais quelques temps après l’avoir appris, j’ai fait une fausse couche. Mon comptions annoncer la grossesse rapidement à notre famille proche, mais nous n’en avons pas eu le temps, du coup nous n’avons rien dit.
    Je viens de passer la pire année de ma vie. Un an plus tard, toujours pas de bébé en route pour le moment. Par contre, c’est décidé, au prochain test positif, nous mettrons très rapidement notre famille proche au courant car je ne supporterais de pas de devoir cacher une éventuelle nouvelle fausse couche. J’ai créer un blog car j’avais vraiment besoin de parler, de vider mon sac à la terre entière à qui voudrait bien le lire.
    Plein de pensées à vous & une bonne dose de courage !

    Pauline

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    1. Merci pour ton commentaire ! Je comprends que ce silence t’ait pesé… J’ai eu beaucoup de mal a me remettre de ma 1ère fausse couche, mais je sais que ce qui m’a le plus aidé à l’époque c’est d’en avoir parlé ! Je te souhaite une jolie nouvelle pour bientôt 🙂

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  15. Je trouve que c’est super aussi que les langues se délient sur le sujet. Grâce à celles qui osent briser le tabou je sais que si cela m’arrivait je ne me sentirais pas trop seule. De mon coté cependant j’ai toujours beaucoup de mal à parler de mes grossesses, je le vis un peu comme une intrusion dans mon intimité, je n’ai annoncé la dernière aux cercles plus éloignés qu’aux alentours de 20 SA… Il faudrait que chacune puisse faire comme elle le souhaite en fait 🙂 . Enfin je regrette beaucoup que tu aies eu à revivre cela, en plus pendant la période de Noël… Je suis rassurée de lire que tu sembles ne pas l’avoir trop mal vécu et que tu as été soutenue. Plein de bises réconfortantes !

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    1. Je crois que le plus important en effet c’est que le choix de le dire ou de le cacher soit purement personnel et non dicté par la peur de la réaction de l’entourage. Merci beaucoup pour tes mots de réconfort, je crois que, comme tu le soulignes, les choses ont été plus simples cette fois ci et qu’avoir nos proches avec nous a été d’un grand soutien 🙂

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  16. Oh ! Je suis vraiment désolé pour toi !
    Pour ma part, je n’ai jamais attendu les 3 mois réglementaires pour en parler aux personnes proches, car je me disais que si ça devait tourner mal, au moins j’aurais du soutien. Mais au détour de plusieurs témoignages, j’ai compris que certaines personnes souhaitaient vraiment garder cette nouvelle pour eux et finalement, c’est leur droit aussi.
    Je pense vraiment qu’il faut faire comme on le sent.
    En tout cas, je pense fort à toi et j’espère que ton bidou poussera très vite.

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    1. Tu as entièrement raison, chacun-e (parce que finalement les hommes sont aussi concernés) devrait pouvoir se sentir entièrement libre d’en parler ou pas.
      Et j’espère de tout cœur que tes souhaits de bidon rond pour moi seront bientôt réalité 😉 Merci beaucoup (et belle fin de grossesse à toi, j’espère que tu en profites mieux maintenant que ton 1er trimestre si compliqué est derrière toi ) !

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  17. Parcours PMA longue attente puis fausse couche, alors le sentiment horrible du pourquoi moi cela me parle… Maintenant je suis une maman comblé mais la douleur etait vive avant cela. Je te souhaite bcp de courage

    et ici je n’ai parle de ma grossesse que apres les 3 mois, superstition et peur de la fausse couche

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    1. Merci beaucoup pour ton petit mot ! Je suis désolée de savoir que tu as connu tout cela, même si comme tu le dis la maternité efface tout, cela reste douloureux à traverser !

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  18. Oh ! C’est avec une grande tristesse que j’apprends ta fausse couche : je suis vraiment désolée pour vous que vous ayez eu à vivre, encore une fois, cette perte et cette douleur.
    Mais bravo de libérer la parole à ce sujet car, comme tu le dis, le fait de se sentir isoler ne rend les choses que plus difficiles.
    Je t’embrasse bien fort ❤

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  19. Bravo pour ton courage. En effet ce n’est pas un thème facile à aborder mais je suis d’accord il ne doit pas pour autant devenir tabou. Je suis désolée d’apprendre cette bien triste nouvelle. J’espère que tu vas bien et je croise les doigts pour qu’une petite graine germe à nouveau très vite dans ton bidou 😘

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  20. Je suis d’accord avec toi sur toute la ligne ! Je suis triste que le sort s’acharne sur vous encore une fois 😦 J’admire la force qui transpire de ton article et je te souhaite tout le meilleur pour cette année, les bébés de fin d’année sont les meilleurs 😉
    P.S: J’ai un peu déserté l’internet dernièrement mais je suis là si tu as besoin.

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  21. Je suis tellement triste de lire ça et je comprends vraiment ce besoin de parler avant les 3 mois. Ce bébé peu importe l’issu qu’on l’ai porté 9 mois ou quelques semaines il existe bien dans la vie des parents dès le moment où il s’installe. Je souhaite qu’on autre petit bébé vienne remplir ton ventre rapidement ! Plein de bonnes choses ❤️

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  22. Je t’envoie plein de douces pensées! J’ai une petite fille de 18 mois. J’ai aussi fait une fausse-couche au mois de novembre…
    Ce que je trouve dur c’est toutes les personnes qui s’inquietent de savoir quand est-ce qu’on va faire le deuxième…
    J’en ai parlé à plein de monde autour de moi, je trouve que c’est important, surtout pour toutes celles qui seront aussi un jour concernées…

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    1. Merci pour ton message ! Je suis tellement désolée que tu aies du traverser cela toi aussi. C’est vrai que les questions, même sans mauvaise intention, peuvent parfois blesser profondément. J’espère qu’en parler autour de toi t’as fait du bien.
      Je te souhaite bien vite une jolie nouvelle ❤

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  23. Bonjour,
    Merci d’avoir écrit cet article. j’ai appris le 12 décembre que j’étais enceinte de mon premier enfant, et le jour de noël (quelle date!) j’ai fait une fausse couche! C’était traumatisant aussi par le fait que je l’ai découvert à un repas de noel chez ma belle famille… enfin juste le sang. Avec mon copain on a attendu un peu et on s’est enfui direction le CHU, j’ai dû dire que je me sentais mal pour qu’on parte.
    ils ont cru bien faire en demandant régulièrement si ça allait mieux, mais c’était dur !
    j’ai du aller aux urgences toutes les 48h, pour découvrir que c’était déjà la fin.
    Pourtant en si peu de temps, j’avais bien assimilé que j’allais porté un bébé…. bref
    on est passé d’un couple le plus heureux du monde, à une tristesse pas trop maitrisé.
    il y a que mon copain qui sait, et une copine sur twitter qui a vécu ça (que j’ai jamais vu)
    je suis incapable d’en parler autour de moi, je l’ai dis à personne
    le fait que le frère de ma sœur et sa copine n’arrive pas à avoir d’enfant joue un peu je pense….
    j’ai tellement peur, peur que ça ne marche pas pour nous non plus
    après je sais que c’est encourageant que ça ai marché une fois…. mais bon
    j’ai peur mais je veux réessayer…

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    1. Merci, je suis touchée que mon article t’ait parlé. Je crois que nous sommes nombreuses à traverser ce genre d’épreuve sans en parler si ce n’est avec notre conjoint, qui bien souvent est aussi démuni que nous.
      Je crois que dès que l’on sait que l’on est enceinte on commence à se projeter et c’est toujours une douleur de savoir que les choses tournent mal.
      Je me suis aussi souvent demandé si je pourrais un jour être maman avant de tomber enceinte pour de bon. Mais je peux te garantir que la maternité efface tout sur son passage !
      Si les choses sont vraiment difficiles à vivre pour toi, je t’encourage vraiment à te tourner vers une sage femme ou un autre professionnel qui pourra répondre à tes questions et te rassurer. Bon courage, je t’envoies tout mes souhaits de bidon rond pour bientôt 😉 ❤

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  24. Je trouve enfin le temps de commenter ton article que je trouve super. Tout d’abord, je trouve aussi ridicule ce tabou sur les fausses couches et les accidents d’avant la naissance. C’est pour cela que j’ai toujours dit à mon entourage proche que j’étais enceinte, même dans les tous premiers jours. A quoi bon attendre trois mois? Si quelque chose cloche ou ne réussit pas, on aura besoin de ses proches comme soutien de toute façon et tout le monde finit toujours pas être au courant après coup. Je suis bien désolée d’apprendre ce qui t’est arrivée et je te souhaite tout le bonheur que tu mérites pour 2018.

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    1. Merci de ton soutien ! Comme toi, mes proches ont toujours été au courant dès le début, et leur soutien m’a également été précieux. J’espère revenir bien vite avec une bonne nouvelle 🙂

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  25. Cet article méritait sa Une ❤
    Beaucoup de courage à toi et ton entourage.
    Nous avons la chance de n’avoir jamais eu à affronter ces coups du sort de Dame Nature et par conséquent je ne peux pas te dire comment j’aurais réellement réagi par la suite.
    J’ai caché chacune de mes grossesses à ma famille proche **dont nous sommes éloignés physiquement** car consciente de ce risque, je n’avais juste pas envie de partager cet effet « montagne russe » avec eux. Mais par la suite je reste persuadée que j’aurai partager la triste nouvelle. En tous cas c’est le scénario que j’avais élaboré dans ma tête après chaque pipi et l’argument que j’ai mis en avant pour que Papa accepte de ne rien dire.
    Evidemment chacune vit cet instant difficile comme elle l’entend, mais il est hors de question de laisser une Maman avoir honte de passer par cette épreuve.
    Courage à toutes !!! ❤

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  26. Moi, j’ai jamais pu en parler. Seule la sœur était au courant. Mais je lui apprenais ma grossesse et la FC dans le même temps. Parfois je regrette de n’avoir rien dit surtout pour éviter les « alors le 2e c’est pour quand? » au moment où je devais accoucher 😦
    Je te souhaite un + très bientôt et un bébé qui gigote.

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    1. Je te comprends, parfois c’est dur d’en parler, finalement il faut faire comme on le sent sans se préoccuper du regard des autres. Et j’espère pouvoir bien vite revenir vous annoncer que j’ai un petit pois qui gigote dans le bidon 😉

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  27. MERCI de donner ton point vue, et de nous faire entrer dans votre intimité. Je suis tout à fait de cet avis, ne pas dire que l’on est enceinte, alors que c’est le plus cadeau, et du coup, ne plus savoir à qui parler de FC ou pas, comme personne n’était au courant, ça renforce le malaise je trouve.

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  28. Je suis navrée.
    Je suis d’accord avec toi dans les faits mais je reste une partisane du pas d’annonce avant 3mois pour moi-même. A personne (sauf le papa, et la gynéco). Perso, je ne me serais pas sentie de justifier aux personnes qui demandaient des nouvelles, l’éventualité d’une fausse couche. A ce moment là, je n’aurai pas pu expliquer, c’est trop intime pour moi. En plus, j’aime ce petit secret qu’on garde. Après, le bébé à venir devient l’affaire de tous. Et dès que le ventre est présent, même le plus parfait inconnu se permet un petit conseil ou un regard désapprobateur si tu brises les tabous (fume/boit/mange du saucisson).
    Néanmoins, je suis de ton avis dans le sens où si on a envie de le dire, on a le droit de le dire. Et effectivement, le premier trimestre est parfois réellement éprouvant, ça pourrait aider les autres à comprendre.
    Maintenant malgré la précocité, une fausse couche est toujours un deuil, une projection avortée. J’ai cru en avoir fait une pour mon ainé, une semaine après le pipi magique, je me suis levée pleine de sang. Ca ne faisait qu’une semaine et pourtant c’était difficile. Même le papa a été traumatisé et quand il trouve que je suis trop longue à la salle de bain , il arrive en panique. Pendant peut-être trois semaines j’ai vécu avec cette sensation de vide, ce deuil de rien qu’il fallait avaler (et puis une consultation chez la gynéco dont je me souviendrais aussi, elle m’a fait une écho directe pour entendre un petit coeur). Bon ça s’est ‘bien’ terminé alors je comprends que ça puisse paraitre arbitraire mais je t’envoie tout mon réconfort!

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    1. Je comprends aussi tout a fait ton point de vue 😉 (bon de toute façon pour moi juste le papa et la gyneco ce ne serait pas possible vu que je passe mes grossesses et notamment le début à la maternité, donc tout le service connait assez rapidement mon dossier et mon historique de taux d’hormones par coeur 😉 ) Et puis je suis incapable de garder un secret me concernant !
      Merci de ton soutien, je crois que bien souvent, fausse couche ou pas, la grossesse reste un moment à part, avec beaucoup de montagnes russes émotionnelles !

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  29. Comme tu dis, celles qui veulent en parler ouvertement doivent pouvoir le faire. Libre à chacun de parler. Aujourd’hui, c’est plutôt que silence qui prime.
    En tout cas, je vous souhaite plein de bonnes nouvelles pour 2018.

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  30. C’est vrai qu’il y a un tabou… un tabou qui fait qu’on a l’impression qu’une FC précoce est rare… alors qu’en posant la question, plus de la moitié des femmes a vécu cette situation, moi incluse.
    Certaines d’entre nous ne souhaitent pas trop en parler, d’autres en resentent le besoin… il faudrait dans un monde idéal que chacun soit libre de faire comme il/elle l’entend

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    1. Je me suis moi aussi rendu compte qu’énormément de femmes passent par là, mais aussi que beaucoup regrettent de ne avoir pu en parler librement. Comme tu dis, dans un monde idéal… Merci pour ton petit mot !

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